La mort,
English version at the bottom.
Définition de la mort: Fin d'une vie
humaine, circonstances de cette fin. (Définition google).
La
semaine dernière j’ai malheureusement du affronter la mort dans mon travail. La
mort est présente dans notre quotidien. Heureusement elle n’est pas au quotidienne
(merci) mais lorsque confronté elle semble parfois brutale.
Je
travaillais sur le shift de soir, je reçois une demande d’un collègue pour un
remplacement sur une scène de décès.
L’idée
primaire de troquer mon confort climatisé de mon auto-patrouille pour me rendre
sur une scène de décès suspect, ne fait pas trop mon bonheur. Peu importe, je
me rends sur les lieux.
Le
bloc appartement est situé dans le secteur plus à l’ouest de mon secteur de
patrouille. L’agent du shift du jour est toujours sur les lieux et attend impatiemment
une relève (moi).
Elle
me donne un topo de la scène et des démarches déjà effectués. Elle me remet les
clés de l’appartement et me mentionne avec dégout la raison pour laquelle, elle
reste à l’extérieur. L’ODEUR de décomposition est horrible. J’entends une
petite voix dans ma tête me dire (OH SHIT, ah non!). Ma collègue rentre dans le bloc avec moi et me
fait remarquer l’odeur (que j’avais déjà senti), elle me dit que c’est pour
cette raison que la porte principale du complexe est ouverte et aussi la raison
pour laquelle une couverture recouvre la base de la porte ou se trouve la
personne décédée.
ODEUR :
Comment puis-je décrire cette odeur. L’Odeur de la mort, l’odeur qui ne vous
quitte jamais ensuite, qui reste imprégnée dans vos vêtements. Odeur qui reste imprégnée
dans votre mémoire pour toujours.
Ce
que je trouve le plus triste dans la situation suivante, est la SOLITUDE, cette
pauvre personne retrouvé morte après des jours d’absence. Retrouvé par un
concierge, un ami ou bien tristement par les policiers appelés sur les lieux.
Quelle
tristesse de mourir dans la solitude.
Je prends
le flambeau.
Ma consœur
quitte les lieux, je peux flairer son bonheur de se débarrasser de cette
besogne ingrate. Je me positionne près de la porte principale et je prends des
notes rapides dans mon carnet de note.
Pendant que je suis assise dans les marches d'escalier extérieur. Une
dame du complexe s’approche de moi, et nous débutons une discussion. Elle m’indique
qu’elle habite ce secteur depuis plusieurs années. Je lui confirme que le bloc
appartement n’est pas un endroit qui est visité régulièeement par les policiers.
La
dame m’explique que l’homme était un solitaire, ne sortait jamais et ne parlait
a personne. Il refusait l’aide des gens dans son entourage. En discutant avec
les gens qui vont et viennent dans le bloc je réussis à obtenir plus d’information
sur cette personne décédée. Les gens sont une source d’informations importantes
qu’il ne faut pas négliger.
Je
perdure à me dire que ce genre de situation est d’une immense tristesse. Mourir
seul dans son appartement.
Lorsque
la morgue arrive sur les lieux, le dégout de ce genre d’intervention me revient
vite en mémoire.
Ils
sortent la civière et les sacs requis pour y placer le corps de la personne.
Finir dans un sac de plastique et sur une table en Stainless Steel dans un
laboratoire du coroner n’est pas une fin que je désire. Le pathologiste devra
faire une autopsie pour déterminer la raison du décès.
J’entre
dans le bloc appartement et l’ODEUR DE LA MORT me rattrape rapidement. Je suis
en possession des clés pour ouvrir l’appartement. Je déplace le tapis qui
recouvre la partie ouverte ou bas de la porte, et j’ouvre la porte aux deux
employés de la morgue.
J’avais
déjà mise mes gants de cuir avant d’ouvrir la porte de l’appartement, l’odeur
est horrible, la vue du corps décédé me rend mal à l’aise d’être sur les lieux.
Les mouches qui survolent le corps me dégoute encore plus. Je me pince le nez
immédiatement. J’ai des hauts de cœurs lorsque je vois les employés de la morgue,
toucher au corps. Je dois me retourner pour éviter de vomir dans l’appartement.
Le corps est replié sur lui-même et le sang est maintenant dans les membres les
plus bas au sol. Les employés le déplacent doucement sur le plastique blanc qui
est placé au sol.
Dégout,
aversion et tristesse sont les émotions qui traverse mon
esprit lorsque le corps est finalement placé sur la civière.
Le
dossier est maintenant devenu la responsbilité des enquêteurs. Il faut
maintenant trouver la raison du décès de cette personne seul et aussi trouver sa
famille.
L’ODEUR
DE LA MORT; La meilleur exemple que je peux décrire de cette odeur nauséabonde que
la majorités ses policiers détestent elle celle-ci.
Placer
de la viande dans une poubelles a l’extérieur pendant les canicules de l’été et
attendre quelques jours. L’odeur qui se dégage de la poubelle vous fera faire
quelques pas a reculons et refermer le couvercle.
La
mort, qui a cesser de vivre.
Definition
of death: End of a human life, circumstances of this end. (Definition google).
Last week I
unfortunately had to face death in my work. Death is present in Our daily life.
Fortunately, she is not daily (thanks) But when confronted with it, she
sometimes, seems brutal.
I was
working on the evening shift, I received a request from a colleague for a
replacement on a scene where a dead body was discovered.
The primary
idea of swapping my air-conditioned comfort from my patrolled car to go to a scene
of a suspicious death, did not make me happy too much. I went to the scene.
The
apartment building is in the west sector of my patrol area. The day shift officer
is still on the scene and anxiously awaits a replacement from me.
She gives
me a topo of the scene and the steps already made. She's hands me the key of
the apartment and mentions to me with disgust the reason why she remained outside.
The smell
of decay is horrible. I hear a little voice in my head telling me (oh,
no!). My colleague enters the block with
me and points out the smell (which I had already noticed), she tells me that’s the
reason that the main doors of the complex are open and also the reason why a
blanket covers the base of the door of the deceased person.
ODOR: How
do I describe this odor. The smell of death, the smell that never leaves you,
which remains impregnated in your clothes. Odor that remains impregnated in
your memory forever.
What I find
most sad in the situation is loneliness, that poor person found dead after days
of absence. Found by a janitor, a friend or sadly by the police officer called
on the scene.
How sad to
die in solitude!
I take the
lead on the call at that point.
My colleague
leaves the premises, I can feel her happiness to get rid of this ungrateful task.
I position myself near the main door and take quick notes in my note book.
A lady from
the complex is approaching me, and we are starting a discussion. She tells me
that she has been living in this area for several years. I confirm that the
apartment block is not a place that is visited by the police usually.
The lady
explained to me that the man was a loner, never went out and spoke to no one. He
refused help from people in his entourage. When chatting with people who come
and go in the building I manage to get more information about this deceased
person. People are a source of important information that should not be neglected.
I continue
to say that this kind of situation is immensely sad. Die alone in his
apartment.
When the
morgue arrives at the scene, the disgust of this kind of intervention comes
back to me quickly.
The morgue employees
take out the stretcher and the bags required to place the body of the person in.
Ending up in a plastic bag and on a Stainless-steel table in the coroner's
laboratory is not an end I desire. The pathologist will have to do an autopsy
to determine the reason for the person death.
I enter the
apartment building and the smell of death catches up with me quickly. I'm in
possession of the keys to open the apartment. I move the rug that covers the
opening in the lower part of the door, and I open the door to the two employees
of the morgue.
I had
already put my leather gloves before opening the door of the apartment, the
smell is horrible, the view of the deceased body makes me feel bad and uncomfortable
to be at the scene.
The flies that
hover over the body disgusts me even more. I'm pinching my nose. I just want to
throw up when I see the employees from the morgue, touching the body. I have to
turn around to avoid vomiting in the apartment. The body is folded on itself
and the blood is now in the lowest limbs on the ground. The employees move it
gently onto the white plastic that is placed on the ground.
Disgust,
aversion and sadness are the emotions that crosses my mind when the
body is finally placed on the stretcher.
This file
has now become an investigation for investigators. We must now find the reason
for the death of this person living alone and find his family.
The smell
of Death, the best example I can describe that foul smell, which the majority of
police officers learn to hate is this one.
Place meat
in a garbage can outside during the heatwaves of the summer and wait a few
days. The smell coming out of the trash will make you step back and close the
lid.
Death,
which has ceased to live.
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