Souvenir difficile




 Le quotidien nous rappelle souvent des choses que l'on croyait avoir géré ou classé au oubliette, malheureusement ce n'est pas toujours le cas.

Je vais vous parler d'un événement qui est survenue le 2 octobre 1997 tout juste avant 09:00 le matin.
Pour les gens qui me connaisse  personnellement,  connaisse mon métier et pour les autres je suis policière pour le plus gros service de police  municipal dans ma province.

L'incident suivant c'est passé le 2 octobre 1997, je me souvient de la date, la température ou je me trouvait avec qui et comment je me sentais physiquement a ce moment.

Pourquoi?

Tout simplement car moi et mon confrère Christian avons été attaqué physiquement par un homme qui a lui seul faisait probablement notre poids combiné et avait un bon pied de plus que moi.
Le combat corps a corps à duré plus de 8 minutes.

Pourquoi aujourd'hui je parle de cette incident, car elle me suit, elle est dans  mon subconscient. De  plus aujourd'hui nous avons eu une formation  au travaille et nous avons écouté 2 survivants de combat corps a corps. Donc mon événement remonte a la surface.  J'ai géré cette événement du début en 1997, j'ai obtenu l'aide que j'avais besoin mais des histoires d'événement comme aujourd'hui nous font retourner en arrière malgré nous.

2 octobre 1997, je travaille en compagnie de mon partner Christian  nous sommes a notre douzième mois  de patrouille ensemble, en duo. Nous sommes un duo d'enfer. Nous sommes toujours la au bon moment et sur toutes les appels.

Ce matin du 2 octobre, je ne me sens pas bien, je couvre un streptocoque. Ma gorge veux prendre congé, mes ganglions sont  de la grosseurs d'un raisins, j'ai mal. N'empêche que j'ai une job a faire Servir et Protéger.

Ce matin , la température est bonne, pas trop froid, le ciel est bleu aucun nuage.

Je suis passagère a bord de l'auto patrouille.  Moi et Christian sommes à patrouiller notre secteur tranquillement,  il est juste avant 09:00 am. 

 Nous circulons sur un vieux boulevard à 1 voie ou les véhicule se croisent.  La densité de la circulation du matin est quasi nul.
Nous croisons un automobile et mon partner Christian reconnait le conducteur, il  se souvient que cet homme ne possède pas de permis de conduire valide. Son permis de conduire est sanctionné. Nous effectuons un demi-tour pour partir a sa poursuite. Je veux dire a sa poursuite et non en poursuite. 

A plus ou moins 400 a 500 mètres plus loin, nous interceptons le dit véhicule. 
A 99% du temps nous prenons  toujours le temps d'aviser la répartition via nos terminaux mobiles de notre position lors d'un interception d'automobile. (Donc c'est parfois la raison pourquoi le policier ne sort pas immédiatement de son véhicule suite a une interception).

Ce matin là cette étape n'a pu être effectué.

L'interception fut rapide et la réaction du conducteur fautif tout autant.
Nous sommes immobilise derrière le conducteur fautif dans la cour d'une station d'essence. Notre auto patrouille n'est même pas complètement immobilisé que le conducteur fautif sort de son vehicule et charge Christian ( SVP toujours rester dans vos auto lors d'une interception).

Christian sort tout aussi rapidement , ainsi que moi même, Christian lui ordonne de retourner à son auto mais le suspect  ne l'écoute absolument pas. 

 Le suspect a sortie de son auto poing fermé, torse bombé, les veines du cou saillantes. Il ne voulait et ne désirait  pas que la police soit derrière lui.  Le temps que je prend pour faire  le tour de l'auto patrouille et de me rendre de l'autre coté, coté conducteur. Le suspect est  déjà dans la bulle de Christian.
Je me souvient seulement que Christian et moi étions rendu près du capot de notre auto patrouille quand l'altercation physique a débuter. Le suspect  pousse Christian et à ce moment Christian et moi tentions de le maitriser. 

La force de cet homme était probablement quadruplé en raison de sa consommation de cocaïne et de stéroïde en combinaison.  

Nous avions a faire a un homme avec la force d'un bœuf. Les premiers contrôle physique ne furent guère efficace. Nous avons donc passé immédiatement au poivre de Cayenne. Cette technique fut également inefficace. Le poivre n'avait aucune  effet  sur cette homme.
Donc il était toujours avant 09:00 am un matin octobre. Le poivre ne fonctionne pas, notre force physique est moindre que la sienne.  Moi et Christian sommes face a face avec le suspect entre nous deux. IL refuse nos ordres.
 
Il empoigne Christian et commence à le frapper avec son poing droit, à ce moment il me tourne le dos. Mes options son limités je dois agir vite car la vie de Christian et la mienne son en danger.

(Les minutes suivantes sont courtes mais la vitesse  a laquelle mon cerveau  pense et réagit est a la vitesse de l'éclair)

Je sais très bien que si Christian tombe au sol inconscient, son arme a feu devient accessible à ce fou furieux. Je pense aussi que je serais fort probablement la deuxième  dans sa mire. Je dégaine mon arme de service et pointe le suspect.  Mon cerveau réagit rapidement a l'info que mes yeux me donne. Arme a feu, Christian, possibilité de m'en servie.  Je rengaine mon arme.

 POURQUOI??

Dans les secondes qui ont suivit la sortie de mon arme, j'ai vue des citoyens derrière Christian et j'ai aussi vue une énorme bonbonne de propane qui sert a remplir nos petite bonbonne résidentielle.  Je ne voulais pas perdre une balle et faire sauter cette énorme bombe. Entrainant moi, Christian et des innocents citoyens dans des blessures graves ou même la mort.

Changement de tactique, je lui saute au cou pour une tentative de prise d'encolure. Manoeuvre apprise a l'école de police. Je lui passe la bras au cou tentant de l'apporter au sol. Il se met a tourner sur lui même comme un hélicoptère et j'en deveint l'hélice.

Malheureusement cela n'a pas fonctionné, il lâche Christian. Il passe ses bras par dessus ses épaules. Il empoigne mon dos de gilet pare-balle et en même temps avec son autre bras mon ceinturon, il me passe par dessus sa tête  et me balance au bout de ses bras. Comme une simple poupée de chiffon. Je tombe et roule au sol sur quelques mètres. 

Je me relève immédiatement et refais la même manoeuvre d'encolure. A ce moment précis la petite madame n'est pas contente.  Je tente de ne pas exposer mon   dos a ses mains puissante.


Je regarde Christian qui est toujours devant lui et je le voie qui se prépare à lui donner un coup de pied a la hauteur de la poitrine.  Je suis toujours accrochée à lui dans son dos a tenter de l'apporte au sol. Sous l'impact du coup pied à la poitrine de la pars de Christian ,moi et le suspect tombons au sol. Je me sens partir vers l'arrière pendant que je suis toujours accroche à son cou. Il tombe sur moi et j'entend un craquement dans mon bassin.
Je suis certaine que mon bassin est fracturé sous l'impact, non. Je tente de me sortir de ma fâcheuse position pour ne pas que le suspect est accès mon arme a feu. Je sors de dessous lui, mais je ne lâche jamais son cou.  Christian réutilise le poivre de Cayenne sur l'individu. Je tourne ma tête pour ne pas en avoir dans les yeux. 

A ce moment le suspect est sur le dos mais toujours maintenu par moi au sol.  Le suspect  agrippe les parties sensible de mon partner. Christina réplique avec  des coup de bottes dans les cotes pour qu'il le lâche. 
Le suspect se tourne finalement sur le ventre mais en cachant ses mains sous  son abdomen.
Nous devons sortir ses mains car nous ne savons pas ce qu'il peux cacher dans son pantalon. (Un couteau, une arme)

 Après presque 8 minutes de combat corps a corps,  les renfort arrivent finalement et à 2 nous avons la chance de lui passer les menottes dans le dos.

J'ai appeler pour du renfort à 2 reprises pendant le combat, mais le commis de la  station d'essence à lui même fait le 911 pour rapporter que 2 policiers  avait de la difficulté a maitriser une homme sur la rue.

L'appel fut coder 1007, l'ultime appel que la vie d'un policer est en danger.




Les renfort sur les lieux, nous avons finalement pris une vrai respiration.  Malgré que nous étions entourés d'une douzaine de policiers, je chercher en vain ou se trouve Christian. Ma vision tunnel dù a l'événement n'aidait pas à ma cause. Mon hyperventilation n'aidant pas non plus. Christian était non loin de moi.
Les rapports on pris une bonne journée a faire dans cette cause, les syndromes de stress se sont manifesté seulement 6 mois plus tard quand j'ai vue un homme se faire abattre.  

La gestion de stress devient différente dans ces moments.


Bonne journée


Annie




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