Onde de choc, le 23 decembre 2005
Depuis le premier jour du diagnostique de leucémie de notre petite Angélique soit le 23 décembre 2005 une question refait toujours surface: " Comment avez-vous fait pour savoir ?"
Angélique n'a jamais été malade, elle était toujours au maximun d'elle même. Elle ne se plaignait jamais de rien et elle fut placée face à un combat ultime qui était de vivre et ce à 2 ans, 1 mois et 19 jours de vie.
Le tout a débute quand j'ai remarquée qu'elle était devenu très pâle. Son teint ressemblait au lait écréme, la peau très blanche. Toute fois, il faut se rappeler que l'automne 2005 fût une automne sans soleil et avec beaucoup de pluie. Je croyais donc que la mauvaise température résultait à sa peau blanche. Angélique dormait également beaucoup plus qu'a l'habitude, je devais la réveillée le matin vers les 09:00 pour qu'elle déjeuner avec nous.
En novembre 2005, elle fut diagnostiquée avec 3 otites (exceptionelle pour Angélique). J'ai suspectée quelle avait probablement autre chose quand elle refusa de monter les marches d'escaliers. Je pouvais voir que de monter aux deuxieme étage était devenu une tâche difficile et qu'asi-impossible pour notre bébé.
Le 22 décembre 2005, Angélique est chez sa gardienne. Celle-ci me dit que la petite refuse simplement de monter les marches d'escalier. Une alarme sonne dans mon cerveau, je dois maintenant voir un medecin.
Le soir même j'obtiens un R.V. avec son pédiatre.
Il examine la petite, il examine ses bras et ses jambes, il cherche quelques choses. Il prend sa température, me demande de me rendre à l'hôpital le vendredi matin pour une prise de sang. Je devais ensuite l'appeler avec notre numéro de patient, cette dernière demande semble très importante.
Durant l'année 2007, j'ai lu le merveilleux livre de Pierre Bruneau sur l'histoire de son fils Charles. D'ou venait mes doutes, au pourquoi le medecin regardait les bras et les jambes de ma fille. Je doutais qu'il était à la recherche de vielles ecchymoses. (Un signe probable de leucémie).
A mon retour à la maison le soir même, j'ai bercée Angélique dans sa chambre pour un bon moment. Mon coeur de maman était brisée par la peur que ma fille avait une leucémie. Tout les symptômes que Pierre Bruneau décrivaient dans son livre concordait avec ceux de ma fille. J'ai bercée mon agne et j'ai pleurée en silence.
Vendredi matin je me rend au Children Hospital avec Angélique. Il lui font une prise de sang dans ses petits bras blanchie par la maladie. Nous étions 2 personnes à la maintenir sur la table pour ne pas qu'elle bouge. Elle hurlait de peur.
Lors de la prise de sang, je trouvais que le sang avec une couleur extrêment foncé et avait la
texture de la mélasse. L'infirmiere me dit de ne pas m'inquieté car le tout est normal.
Ben voyons!!!
Je quitte l'hôpital avec Angélique. Je retourne à la maison après l'avoir déposée à la garderie. J'entre à la maison et le téléphone sonne. Le Dr. me demande à brûle- pourpoint ou est Angélique. Je lui répond à la garderie. Un petite panique s'installe en moi. Il me dit dans un calme parfait, que je dois retourné à l'hôpital avec la petite et je dois lui faire une valise pour quelques jours. Il m'explique qu'Angélique a probablement une anémie sévère.
Je prépare une valise pour Angélique en vitesse et je retourne la chercher à la garderie. Je fais une halte au chantier de construction de notre maison pour dire à mon conjoint que je retourne à l'hôpital. La panique s'installe dans mon cerveau, je me souviens d'avoir fait plusieurs choses mais je les voie à la 3 iemes personnes.
Mon conjoint me demande s'il doit venir avec moi mais je suis catégorique, il doit rester avec notre plus vielle, Laurence et il ne doit pas lui ruiner sa dernière journée à la garderie avant Noël. Je demande qu'il téléphoner à sa soeur pour qu'elle me rejoingne à l'hôpital.
Les minutes suivantes sont pour moi plus brouillés qu'une nuit de brouillard à Londre. Je ne me souviens pas du chemin que j'ai prise pour me rendre au Children. J'ai un vague souvenir d'avoir trouvé un stationnement VIP sur la rue adjacente à l'hôpital, et d'avoir eu une misère noir a payé mon parcomêtre. J'avais la valise, le sac à couche et mon sac à main glissant sans cesse de mon épaule et la petite à tenir dans mes bras.
Je me souviens très bien que le pédiatre m'avait mentionné de me rendre immédiatement à l'urgence, de dire mon nom, car ils nous attendaient. Je n'avais absolument pas à attendre dans la salle d'attente. (BONUS).
J'entre à l'urgence.
A suivre...
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